Aaron & Eireen

spending time with this beautiful girl

Eireen devait l'avouer, son réveil semblait se passer de la meilleure façon possible. Bon certes, Aaron n'était plus dans le lit auprès d'elle, mais l'odeur qui lui chatouillait les narines ne pouvait la tromper : il était en train de préparer le petit déjeuner. Ce qui lui donnait l'impression d'être dorloter comme une princesse. Une sensation pas désagréable du tout. Elle s'étira alors de tout son long dans le lit, prenant le temps de se réveiller en douceur. Ce qui était rarement le cas quand elle devait aller travailler. Mais aujourd'hui, elle n'avait pas ce problème et pouvait tranquillement profiter de son repos. S'extirpant des draps, elle attrapa son téléphone portable qui l'attendait sur sa table de chevet pour regarder l'heure. Elle fronça les sourcils en voyant qu'elle avait un message de Lincoln. Elle ne prit même pas la peine de le lire. Elle voulait profiter pleinement de son petit ami aujourd'hui, sans avoir à se préoccuper de son ex et meilleur ami dont les paroles résonnaient encore à ses oreilles. Sur un coup de tête, selle se décida à éteindre l'appareil. Après s'il y avait une urgence, sa famille et ses amies avaient le numéro d'Aaron pour la joindre. Ou même de chez eux. Fière d'elle, elle glissa ses pieds dans ses chaussons et se dirigea vers la bonne odeur qui éveillait son appétit.

Lorsqu'elle arriva dans la cuisine, la table était déjà mise, comme si elle n'avait plus qu'à mettre les pieds sous la table. « Salut toi ! J’espère que tu as bien dormi ? Je t’ai préparé un bon petit déjeuner. » Un sourire apparut sur ses lèvres, alors qu'il déposait un baiser sur son front et passait ses bras autour de sa taille. Elle avait beau avoir sa tête du réveil pas coiffée, pas maquillée et dans un t-shirt XXL en guise de pyjama, avec lui, elle avait toujours l'impression d'être belle. « J'ai parfaitement bien dormi. » Dit-elle en posant ses mains sur ses bras et les caressant du bout des doigts. « Et le réveil était pas mal aussi, avec l'odeur du petit déjeuner. » Elle monta sur la pointe des pieds et alla déposer un baiser sur sa joue. Une façon de le remercier pour le repas. « Et toi ? Bien dormi ? » Il avait travailler tellement dur ses derniers jours, qu'il méritait amplement lui aussi de prendre du repos. Peut-être même plus qu'elle. Certes, c'était fatigant de courir après les gamins à l'école, mais au moins passer une certaine heure, c'était fini. Même si elle avait parfois du travail à faire la maison, la pression n'était pas la même. Alors que lui... Il en avait passer du temps au bureau ses derniers jours. Il lui avait même manqué par moment. Comme à la soirée pour le retour de Lincoln. Les choses auraient sûrement été différente s'il avait été là. Enfin, elle ne voulait pas penser à ça pour le moment. Elle préférait se concentrer sur l'instant présent. « Tu nous a préparé quoi de bon ? »

Aaron & Eireen

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Ce n'était pas le premier petit déjeuner qu'Aaron lui préparait, pourtant Eireen avait appris à profiter de chacun de ses moments. Sans doute la romantique en elle qui se réveillait dans ses moments là. Comme si elle vivait un de ses moments digne d'un film. Alors, elle savourait, tout simplement, et encore plus alors qu'elle était dans ses bras. Elle se sent comme une chose précieuse alors qu'il dépose un baiser sur son front. « C'est parfait si tu as bien dormi. Comme je me suis réveillé avant toi, je me suis dit que c'était l'occasion de te faire plaisir. » Un doux sourire apparut sur ses lèvres. Un sourire qui faisait écho à ceux du jeune homme. « Tu sais toujours comment t'y prendre pour ça. » C'était bien vraie. En fait, elle ne se souvenait même pas qu'ils aient déjà eus une dispute violente tout les deux. A croire qu'ils arrivaient toujours à tout faire sereinement. Les choses se faisaient facilement entre eux, sans accrocs, sans cris et sans larmes. Dans un sens c'était ce qu'elle avait toujours voulu après tout. Une vie tranquille et heureuse, auprès d'un homme qu'elle aimerait et qui l'aimerait en retour. « J'ai très bien dormi aussi, j'en avais bien besoin. J'étais vraiment exténué par cette semaine chargée. » Elle savait qu'il était fatigué. Si elle n'avait pas pu le voir sur son visage, il avait suffit de constater le nombre de soir où il était rentré tard. Trop tard pour maintenir un rythme de vie normal. Elle le regarda s'éloigner pour s'installer à table. Elle en fit de même et s'installa en face de lui, lui demandant ce qu'il leur avait donc préparé de bon. « J'ai préparé quelques petits toasts et des oeufs. Je pensais aussi peut-être faire des pancakes, mais je ne savais pas si ça te disait ? C'est vite préparé si jamais. Et voici ton thé. » Elle prit sa tasse de thé avec un soupir de contentement. N'était-ce pas une source de bonheur que d'avoir quelqu'un qui savait exactement ce qu'elle prenait le matin, et combien de sucres il fallait mettre dans son thé ? Quand certains fuyaient la routine, elle devait l'avouer, elle, elle l'aimait. « Pas besoin de pancakes. C'est parfait. » C'était lui qui était parfait. Pourtant, pour la première fois, sûrement à cause du retour de Lincoln, elle avait l'impression qu'il manquait quelque chose. Et ce n'était pas des pancakes... « On ne s'est pas beaucoup vu cette semaine, tout s'est bien passé de ton côté ? » Elle releva la tête de son thé. En voilà une question. Que dire sur sa semaine ? Elle était somme toute normal, habituelle. Ou presque. Elle haussa les épaules. « Oh tu sais, une semaine comme une autre. La seule chose de notable, c'est la soirée de retour pour Linc. Et là encore, t'as rien raté non plus. Il a vite trop bu et raconter n'importe quoi. » En voilà un résumé bien rapide. Et qui éludait bien le reste, mais peu importe. Elle aurait aimé que les deux hommes de sa vie s'entendent, pas la peine de fausser le choses en racontant ce que son meilleur ami avait pu dire alors qu'il avait trop bu. Elle se planqua dans sa tasse, buvant une longue gorgée avant de reposer sa tasse, pour se saisir de sa fourchette pour attraper un morceau d’œufs. « Et toi ta semaine ? Il m'a semblé que tu n'avais plus su où donner de la tête à accumuler les heures comme ça. »